Les Africains déracinés et emprisonnés réussirent au fil du temps, à créer une forme de lutte dansée, afin de conserver leurs traditions martiales ancestrales.
Popularisée au XXème Siècle par Manuel dos Reis Machado dit : « Mestre BIMBA » et par Vincente Ferreira Pastinha dit : « Mestre Pastinha » :
Le temps d’un dialogue et d’une improvisation
Etre au cœur du rituel et faire un “beau jeu”, c’est engager le dialogue avec son partenaire en utilisant tous les recours que l’on à sa portée pour le tromper et l’emmener au piège.
Nous avons vu que c’était la lutte du plus faible contre le plus fort, donc pas besoin d’être un athlète ou un acrobate pour jouer la Capoeira.
Un sourire, un geste malicieux, un cri, une douleur déguisée, un coup portée ou un coup reçu et ou une esquive bien placée sont souvent plus utiles pour mener le jeu où on veut.
Le temps du jeu c’est le temps d’entrer, d’établir la relation avec son partenaire, d’être attentif et à l’écoute de son énergie corporelle (sa rapidité ou sa lenteur, son niveau d’agressivité, ses capacités de ruse, de stratégie, son agilité, son humour...).
Ici aussi, comme au théâtre ou en danse, la qualité d’écoute fera que le jeu sera “bon ou mauvais”, vrai ou faux. “Tomber dans le piège” n’est pas douloureux dans la Capoeira puisque le principe est de ne pas se toucher, de rester fluide l’un par rapport à l’autre et d’arrêter le mouvement avant de se faire obstacle.
A la fin, personne ne gagne ou ne perd. On se sert la main et on s’arrête là.
EN RESUME LA CAPOEIRA C’EST :
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Une pratique sportive à part entière : |
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