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Les Africains déracinés et emprisonnés réussirent au fil du temps, à créer une forme de lutte dansée, afin de conserver leurs traditions martiales ancestrales.
Popularisée au XXème Siècle par Manuel dos Reis Machado dit : « Mestre BIMBA » et par Vincente Ferreira Pastinha dit : « Mestre Pastinha » :

 

 

Le temps d’un dialogue et d’une improvisation

 

 

Etre au cœur du rituel et faire un “beau jeu”, c’est engager le dialogue avec son partenaire en utilisant tous les recours que l’on à sa portée pour le tromper et l’emmener au piège.
Nous avons vu que c’était la lutte du plus faible contre le plus fort, donc pas besoin d’être un athlète ou un acrobate pour jouer la Capoeira.
Un sourire, un geste malicieux, un cri, une douleur déguisée, un coup portée ou un coup reçu et ou une esquive bien placée sont souvent plus utiles pour mener le jeu où on veut.

Le temps du jeu c’est le temps d’entrer, d’établir la relation avec son partenaire, d’être attentif et à l’écoute de son énergie corporelle (sa rapidité ou sa lenteur, son niveau d’agressivité, ses capacités de ruse, de stratégie, son agilité, son humour...).
Ici aussi, comme au théâtre ou en danse, la qualité d’écoute fera que le jeu sera “bon ou mauvais”, vrai ou faux. “Tomber dans le piège” n’est pas douloureux dans la Capoeira puisque le principe est de ne pas se toucher, de rester fluide l’un par rapport à l’autre et d’arrêter le mouvement avant de se faire obstacle.
A la fin, personne ne gagne ou ne perd. On se sert la main et on s’arrête là.

 

 

EN RESUME LA CAPOEIRA C’EST :

 

Une pratique sportive à part entière :
Un sport de combat, une danse, une pratique acrobatique, une recherche de performance.
Une danse rituelle traditionnelle :
Les participants évoluent au rythme des chants et musiques afro-brésiliennes.
Un moyen de développer son sens de l’esthétisme :
Par l’expression corporelle durant la danse/combat.
Un moyen de trouver sa place au sein d’un groupe :
Intégration, socialisation, et soutien du groupe.
Un moyen de reconquérir l’image de soi :
Reconnaissance de la part des autres, spectacles, démonstrations.
Un moyen d’exprimer sa créativité et de développer son imagination :
Possibilité de s’exprimer en danse/combat.
Un moyen d’être encadré :
La structure des cours, la discipline, le respect des règles du combat dans la cadre formé
par la « roda » ( ronde des pratiquants ).
Un moyen de développer et de redécouvrir son corps :
Par la pratique des exercices d’assouplissements et de techniques de combat.
Une activité ludique :
Retrouver un bien être dans le jeu et le plaisir de se dépasser.
Une façon de s’exprimer par le chant :
Les combats dansés sont accompagnés et soutenus par les chants des autres capoeiristes
qui forment la « roda »

 

 

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